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Voyage au Kenya : Découvrez quelles sont les erreurs qui peuvent gâcher votre safari !

Voici les points essentiels à retenir pour réussir votre safari au Kenya et éviter les erreurs qui pourraient gâcher votre expérience.

Qui n’a jamais rêvé de partir en safari au Kenya ? Avec ses savanes à perte de vue et ses « Big Five » légendaires, cette destination fait fantasmer. D’ailleurs, saviez-vous que les côtes kényanes s’étendent sur pas moins de 536 km le long de l’océan Indien ? Un cadre paradisiaque qui fait du Kenya l’une des destinations africaines les plus prisées. Mais attention, ce rêve peut vite tourner au cauchemar si on n’y prend pas garde.

On a tous entendu des histoires de safaris ratés, mais certaines erreurs sont vraiment rédhibitoires. Tenez, prenez cette règle toute simple : sortir de son véhicule dans un parc national. Non seulement vous risquez gros côté sécurité, mais en plus, ça peut vous coûter 75 € d’amende et l’expulsion immédiate du parc ! Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Entre les périodes pourries à éviter absolument – avril, mai, novembre et début décembre -, les précautions alimentaires indispensables pour nos estomacs européens peu habitués, et même ce décalage horaire d’une petite heure qui peut perturber, un voyage au Kenya, ça se prépare sérieusement. Dans ce guide, on va passer en revue toutes ces erreurs classiques qui peuvent vous gâcher l’aventure de votre vie. Parce qu’un safari réussi, ça ne s’improvise pas.

Préparer son safari au Kenya sans faux pas

Alors, comment bien organiser son safari kenyan ? La règle d’or, c’est de choisir la bonne période. Les meilleures fenêtres, ce sont décembre à mars et juin à octobre. Pourquoi ? Tout simplement parce que le climat sec pousse les animaux à se rassembler autour des points d’eau. Si vous rêvez d’assister à la grande migration dans le Masai Mara – un spectacle absolument grandiose -, visez plutôt juillet à octobre.

Femme lors d'un safari au Kenya
Femme lors d’un safari au Kenya

Côté garde-robe, c’est là que beaucoup font n’importe quoi. Oubliez vos couleurs flashy ! Les teintes neutres comme le kaki, le beige ou le vert olive sont vos meilleures alliées. Le blanc, le noir ou les couleurs vives ? Une catastrophe. Non seulement ça effraie les animaux, mais en plus ça attire tous les insectes du coin. Et puis, pensez superposition ! Les matinées sont fraîches, les après-midis caniculaires. Un bon chapeau, des lunettes et un foulard multifonction complèteront parfaitement votre panoplie.

Ce qui peut vraiment gâcher votre séjour au Kenya, c’est de sous-estimer les saisons des pluies. Avril-mai et novembre, c’est non-négociable : certaines pistes deviennent carrément impraticables. Autre piège classique : vouloir tout voir, tout faire. Prévoyez du temps de repos, votre corps vous remerciera.

Pour le budget, comptez large. Un safari en Afrique basique tourne autour de 85 à 135 $ par jour, mais ça peut grimper jusqu’à 175-300 $ par nuit en pension complète pendant la haute saison. Pour l’heure, côté bagages, privilegiez absolument un sac souple. Les vols intérieurs limitent souvent à 10-12 kg, et une valise rigide, c’est l’enfer. En tout cas, ne vous précipitez pas : trois jours minimum par parc principal, c’est le strict minimum pour en profiter vraiment.

Respecter les règles et la culture locale

Une fois sur place, respecter les règles des parcs nationaux n’est pas qu’une question de politesse, c’est une obligation absolue. Les règlements peuvent paraître stricts, mais ils sont là pour de bonnes raisons : ne jamais quitter votre véhicule sauf aux points autorisés, respecter les 40 km/h maximum, et maintenir cette fameuse distance de 20 mètres avec les animaux. On vous l’a déjà dit, toute infraction vous coûtera 75 € et l’expulsion du parc. Autant dire que ça calme.

Côté interactions avec les habitants, la règle d’or reste simple : demandez avant de photographier. C’est du respect élémentaire. Et si vous pouvez glisser quelques mots de swahili – « Jambo » pour dire bonjour, « Asante » pour remercier, ou « Tafadhali » pour dire s’il vous plaît -, vous verrez la différence. Ces petites attentions ouvrent bien des portes.

Masaï dansant dans un village tribal local près d'une célèbre destination de safari au Kenya
Masaï en vêtements traditionnels colorés

Attention aux souvenirs interdits : tout ce qui touche à la faune sauvage est proscrit. Ivoire, cornes de rhinocéros, écailles de tortue, peaux de reptiles, coraux… même les coquillages ramassés sur la plage sont interdits. Ces commerces sont interdits depuis 1989 et les sanctions sont lourdes. Vraiment lourdes.

Méfiez-vous aussi de ces « villages traditionnels » montés de toutes pièces pour les touristes. Pour soutenir vraiment l’économie locale, direction les marchés authentiques ou directement chez les artisans. Et surtout, ne distribuez jamais d’argent, de bonbons ou de stylos aux enfants – ça encourage la mendicité. Enfin, respectez les traditions spirituelles locales, notamment autour du mont Kenya. Ces croyances sont profondément ancrées dans la culture kényane.

Assurer sa sécurité et sa santé durant son safari

La sécurité personnelle, c’est un point qu’il ne faut surtout pas négliger. Dans les grandes villes comme Nairobi et Mombasa, les pickpockets font des ravages. Les bus depuis l’aéroport sont particulièrement risqués, et franchement, évitez de traîner dehors la nuit tombée. Restez dans les zones éclairées et fréquentées, c’est du bon sens.

Pour protéger vos affaires, les coffres-forts des hôtels sont vos meilleurs amis. Et surtout, ne laissez jamais rien de visible dans votre voiture, même pas un sac vide. Roulez portières verrouillées, fenêtres fermées, et évitez de jouer les touristes avec votre appareil photo autour du cou. Ça se voit à des kilomètres.

Côté santé, là aussi, il faut être vigilant. L’eau du robinet ? Oubliez complètement. Uniquement des bouteilles scellées, ouvertes devant vous. Pareil pour la nourriture de rue, aussi appétissante soit-elle, et méfiez-vous des inconnus qui vous offrent à manger. Les autorités ont d’ailleurs confirmé une recrudescence de cas de choléra dans certaines régions, une maladie qui se transmet par l’ingestion d’aliments mal cuits ou d’eau contaminée. Pas de quoi paniquer, mais autant être prudent.

Le camping sauvage lors d’un safari au Kenya ? C’est non. Si vous tenez absolument à camper dans les réserves, il faudra obligatoirement payer un ranger armé pour votre sécurité. C’est peut-être contraignant, mais c’est comme ça.

Camping sauvage au Kenya
Camping sauvage au Kenya

Enfin, pour les déplacements, on ne conduit pas la nuit hors des villes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 15 000 personnes perdent la vie chaque année sur les routes. Préférez le train, l’avion ou les taxis officiels plutôt que les bus locaux et les fameux « matatus » qui sont de véritables pièges à touristes.

Conclusion

Voilà, vous avez maintenant toutes les clés en main pour éviter les pièges classiques lors d’un safari au Kenya. La bonne nouvelle ? Ces erreurs sont facilement évitables avec un minimum de préparation. Partir entre décembre et mars ou de juin à octobre, porter du kaki plutôt que du rouge vif, respecter les 20 mètres de distance avec les animaux… Ce ne sont que des détails, mais ils font toute la différence.

Le plus important, c’est de garder en tête que le Kenya mérite qu’on s’adapte à ses règles. Ne pas sortir de son véhicule, demander avant de photographier, éviter les souvenirs en ivoire… Ces gestes de respect vous éviteront bien des ennuis et enrichiront votre expérience.

Côté sécurité et santé, on ne peut pas dire que ce soit très compliqué non plus. De l’eau en bouteille, les coffres de l’hôtel, pas de balade nocturne durant votre safari… Du bon sens, quoi. Certes, il y a quelques risques à connaître, mais rien d’insurmontable pour qui reste vigilant.

Et puis, soyons honnêtes : quand vous vous retrouverez face à face avec une famille d’éléphants dans la savane du Masai Mara, toutes ces petites contraintes paraîtront bien dérisoires. C’est ça, la magie du Kenya. Cette capacité à vous faire oublier tous les tracas du quotidien devant tant de beauté naturelle.

Au final, le secret d’un safari réussi tient en quelques mots : préparation, respect et flexibilité. Laissez-vous du temps, ne courez pas d’un parc à l’autre, et surtout, savourez chaque instant. Parce que ces moments d’émerveillement devant la nature sauvage, ça n’a pas de prix.

FAQ

Quelle est la meilleure période pour un safari au Kenya ?

Les meilleures périodes sont de décembre à mars et de juin à octobre. Le climat sec rassemble les animaux autour des points d’eau.

Quelles couleurs de vêtements éviter lors d’un safari ?

Évitez le blanc, le noir et les couleurs vives. Préférez des teintes neutres comme le kaki, le beige ou le vert olive pour ne pas effrayer les animaux.

Quelles sont les règles de sécurité dans les parcs nationaux ?

Ne quittez jamais votre véhicule sauf aux points autorisés, respectez les 40 km/h maximum et maintenez une distance de 20 mètres avec les animaux.

Quels sont les souvenirs interdits à ramener du Kenya ?

Tout ce qui touche à la faune sauvage est interdit : ivoire, cornes de rhinocéros, écailles de tortue, peaux de reptiles, coraux et même les coquillages ramassés sur la plage.

Stéphane Chaubert
Stéphane Chauberthttps://www.digitalproject.ch
Je suis passionné de voyages et explorateur dans l'âme. Je partage mes aventures, conseils et destinations coups de cœur pour vous inspirer à découvrir le monde. Embarquez avec moi pour des escapades inoubliables !
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